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Jeux de rôle
Description
Alignement: Chaotique Bon
Clan: Malkavian (tendance Ventrue)
Santé mentale: Plus beaucoup
Héros: Baron Munchausen
Qualités: imaginatif, éclectique, prolifique, réfléchi
Défaut: facétieux, caustique, pessimiste, politiquement incorrect

ENB, alias «Baron Samedi», est principalement connu comme l'auteur indépendant de différents jeux de rôles professionnels ou gratuits comme Les Chroniques d'Erdor (son chef-d'oeuvre fantastique) et «4891: l'Ère des Machines» (science-fiction biblique) et des parodies sarcastiques telles que le cinglant Défenseurs du Québec ou Flash Gordon: le jeu qui ne flashe pas ; de même qu'une cinglante polémique sur les thèmes racistes dans les jeux de rôles. L'auteur est également scénariste d'un site personnel appelé Le Royaume des Morts qui regroupe un nombre sans cesse croissant de scénarios maison pour des jeux qui varient du franchement bizarre (Pokéthulhu, Alienoïds) au sérieux et nuancé (Vampire, Cthulhu, Jorune). En tant que collectionneur de livres décrivant des univers bizarres (rôlistes ou autres), il s'amuse souvent à écrire un scénario pour chaque jeu qu'il achète ou reçoit en cadeau. Le jeu de rôles est pour lui un loisir, voire une drogue, mais pas un métier. C'est triste à admettre, mais la haute administration nourrit mieux son homme que les chimères...

À l'instar de bien d'autres, c'est un intérêt général pour le fantastique et les «livres dont vous êtes le héros» qui a conduit ce prétentieux personnage à découvrir l'Oeil Noir, puis D&D, AD&D et enfin la plupart des autres. Après s'être libéré du syndrome du «Grosbill» dont souffrait son groupe, il ne prend que rarement le temps de lire les mécanismes de jeu et ne s'intéresse guère qu'à l'univers - au grand désespoir de ses joueurs appelés à faire des jets obscurs sous «D30+D4 sous niveau», roche-papier-ciseaux ou pile ou face, selon sa capricieuse fantaisie du moment. Ses goûts en matière de jeux de rôles changent d'un mois à l'autre mais privilégient l'insolite aux règles comptables. Si jamais vous contemplez un jeu inconnu en vous disant «mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?», dites-vous que c'est sans doute à son goût. Heureusement pour lui, la mansuétude de ses joueurs tolère ses lubies (voire même l'encourage dans son vice) lors de leurs séances de torture hebdomadaire. Ses amis vous confirmeront qu'il est un joueur insupportable, exagérément passionné par le cocasse et les explosions (il dirait «intellectuel de terrain», d'autres répondraient «psychopathe armé»). Des mauvaises langues iront jusqu'à prétendre que l'ensemble de ses créations s'inspire d'un obscur document appelé «La Secte Masquée» (ce qu'il dément avec acharnement). L'Appel de Cthulhu reste un grand favori pour ce fan de Lovecraft, mais son coeur bat d'abord pour la création dans laquelle il a investi plus d'une décennie: Les Chroniques d'Erdor, un monde fantastique inspiré des mythologies de l'antiquité, d'Afrique et d'Orient, qui fait sa joie et sa fierté.

Maître de jeu depuis la fin des années 1980, ses joueurs l'apprécient pour son originalité insolite («le cri du monstre évoque à la fois le brontosaure enrhumé, la chauve-souris et le koala enragé») et son humour noir, tout en le détestant (un peu, enfin) pour son cynisme pessimiste et omniprésent, son ego surdimensionné, son profond sens de l'autodérision et ses critiques politiques acerbes contre tout ce qui secoue une pancarte. Car voyez-vous, l'homme est «surpolitisé» et ne peut s'empêcher de truffer chacune de ses aventures d'anagrammes et de métaphores politiques ou sociales sur les dangers des extrémismes et des utopies (par exemple, l'aventure «Révolte sur Calamari» pour Starwars évoque la crise du terrorisme au Québec dans les années 1970). Difficile à caser selon le continuum politique usuel, il s'attaque aux extrémistes qui tentent d'imposer leurs vues. Parfois qualifié de «troll de haute gamme», il prend un plaisir sadique à défoncer des portes et scandaliser les bien-pensants. Sympathique aux débats intelligents, il reste un éternel provocateur comme l'illustre son acharnement contre Joseph Bovin, personnage fictif omniprésent dans ses scénarios qui n'a pourtant aucun lien avec la réalité. Allez savoir.

Enfin, comme Jules César, il a l'auguste orgueil d'écrire à la troisième personne et ne peut s'empêcher d'imbiber ses textes d'une dérision aux limites du sarcasme. Un auteur à toujours prendre au second, voire au troisième degré, et avec un bon litre de recul humoristique.

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Créé il y a 3 ans
Modifié il y a 3 ans