C'est bien connu, il y a toujours eu de la musique chez les tziganes. C'est donc dans le campement de la famille Cordelian qu'est né Svarica, un peu par accident, à la manière gitane, quoi!
"Shavez, et si on formait un groupe?" Sarkis, qui tapotait du djembe pour accompagner son cousin, avait dans son jeune temps déjà joué un peu de basse. Il décida donc de dépoussiérer sa vieille quatre-cordes.
Shavez, lui, n'avait jamais vraiment pris au sérieux ses talents de chanteur, malgré le fait qu'il comptait déjà de nombreuses admiratrices. Mais l'idée de jouer dans un groupe l'avait séduit. Il contacta donc son cousin Nuendo, musicien gitan réputé, et l'invita à joindre la caravane pour qu'il puisse lui montrer les secrets de la guitare manouche. Conquis par la belle énergie de la famille Cordelian, Nuendo décida de poursuivre la route avec Shavez et Sarkis, en leur montrant au passage quelques chansons bien rythmées.
Tout ça a piqué la curiosité de leur nièce Pellagia, hautboïste gitane de renom reconnue même parmi les gadges. Elle amena avec elle un ami percussionniste, Balthazar, et Svarica était formé.
Depuis, Balthazar et Nuendo ont emprunté d'autres chemins, alors que Pellagia est partie à la découverte des terres australes avec sa petite famille. Mais comme les tziganes ont la musique dans le sang, la caravane de Svarica est restée bien en marche. Juan Francisco, guitariste, accordéoniste et chanteur de grand talent, s'est joint au groupe - on lui pardonne ainsi le fait d'être un Martinez, famille tzigane aux pratiques un peu douteuses... Quant aux percussions, Sadva, Oli et Ivan sont passés tour à tour derrière les tambours, jusqu'à ce que l'oncle Roman retrouve ses baguettes et décide de joindre l'aventure proposée par ses jeunes compères.
Aujourd'hui, Svarica est plus que jamais soudé et poursuit sa route avec toujours le même objectif: faire danser et chanter le plus de gens possible!